Retour à Naviguer sans boussole : l’exemple des Îles Salomon

Construction d’une pirogue aux Salomon

Auteures : Anne Di Piazza & Sandra Revolon
CREDO (AMU-CNRS-EHESS; UMR 7308) – http://www.pacific-credo.fr 

Crédits photos : Anne Di Piazza, Aorigi, 2015

Découpe

Deux petites pirogues de pêche en cours de construction. Les planches sont découpées à l’herminette. Les ailettes, taillées dans la masse, servent à fixer les membrures. Chaque petite pirogue de pêche est constituée de 9 planches cousues les unes aux autres : 1 planche faisant office de quille, 2 galbords, 2 plats-bords chacun fait de 3 pièces.

Crédits photos : Anne Di Piazza, Aorigi, 2015

Calfatage

Application d’un mastic à base de la pulpe des fruits d’un arbre du genre Parinarium le long des joints entre les planches et sur les ligatures. Une fois sec le mastic est enduit d’un mélange de charbon et de sève d’un arbre (Macaranga similis). Cette opération stabilise et étanchéifie les joints. Il protège aussi les ligatures.

 

Crédits photos : Anne Di Piazza, Aorigi, 2015

Ligature

Grande pirogue de pêche dont les éléments de la coque sont attachés par des liens. Les planches sont percées puis cousues avec les stipes d’une fougère grimpante du genre Lygodium. On peut remarquer une herminette à lame d’acier utile à bien des usages : ici à la coupe des ligatures.

Crédits photos : Sandra Revolon, Aorigi, 2015

Protection magique

Poupe d’une pirogue de voyage. Le maître d’œuvre peint une frégate qui tient dans son bec un alevin de sardine, dont se nourrissent aussi les bonites.

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